Recherches documentaires
Développement net du tourisme local & rural https://www.vie-publique.fr/eclairage/280440-tourisme-60-milliards-de-perte-pour-la-france-en-2020
"Les voyageurs n’iront plus vers les mêmes 20-30 destinations, ils iront plutôt vers les petites villes et les communautés rurales et renoueront avec la nature."
"Les voyages de masse cèdent dans une certaine mesure la place à des voyages significatifs et plus conscients."
Le nombre d'arrivées de touristes internationaux ne devrait pas retrouver le niveau d'avant la crise de la Covid-19 avant 2023, voire plus tard.
Tendances tourisme :
le tourisme virtuel ou immersif : rester chez soi, avec VR/AR
les sites extrêmement préservés avec qualité de service maximale et relation humaine forte, réservés aux plus aisés.
une offre touristique "fluide" : parfaite intégration des services ds les infrastructures existantes, de la réservation du séjour jusqu’au retour des visiteurs à leur domicile ; repenser l’urbanisme (resorts) ; l’expérience sur place (paiement mobile, bracelets, destination cashless, conciergeries phygitale, gestion des flux et problématique du "dernier kilomètre") ; sound design (espaces de silence, espaces animés…) ; labels pour rassurer.
Ex : La station des Deux Alpes a développé depuis quelques années le bracelet tout-en-un qui met à portée de poignet tous les services de la station.
l'hyper déconnexion : digital detox, pops locales sans scénarisation, soin de soi, éthique, silence, nature
le slow tourisme : destinations proches + transports moins polluants où on prend le tps de découvrir une destination et ses paysages
le tourisme [travaillé] : bleisure, business leisure ; ajouter qq heures de tvl / jour à ses vacances ; télétravail ds des destinations touristiques
le green tourisme : préserver l’environnement ou améliorer les cdt de vie des locaux ; expériences en coproduction avec les locaux
le micro-tourisme : depuis plus d'un an, la société fait preuve d'une prise de conscience sur la surconsommation ! Ainsi, le minimalisme est dans l'air. Ce qui est petit, court, rare, unique et original est en vogue. Micro-aventures, staycations, micro-vacances, micro-festivals, micro-musées, etc... autant d'expériences idéales en cette période de mesures sanitaires strictes à respecter.
le « tourisme de la dernière chance » qui correspond au fait de visiter un lieu ou des écosystèmes avant qu'ils ne soient modifiés à moyen-terme en raison des effets du changement climatique ;
le « tourisme de revanche » qui est apparu depuis la crise de la Covid-19 et l'envie massive de voyager après plus d'un an de restrictions.
le tourisme régénératif : cette tendance fait référence au fait que les touristes doivent, en partant, laisser la destination qu'ils ont visité dans un meilleur état qu'ils ne l'ont trouvé à leur arrivée. La réflexion porte sur « comment voyager en faisant profiter le territoire et en le rendant meilleur ? », ainsi, le touriste devient un véritable consom'acteur de ses vacances.
les salariés français seraient également 54 % à penser que le télétravail permet d’augmenter la durée de leurs week-ends et de leurs vacances, et autant à considérer qu’il permet une activité touristique supplémentaire. https://usbeketrica.com/fr/article/tourisme-du-futur-travailler-moins-pour-voyager-plus
En 2019, la Normandie bénéficie à nouveau d’une excellente année touristique. La fréquentation hôtelière, en progression pour la troisième année consécutive, atteint cette année 15,7 millions de nuitées, soit une hausse de 4,1 % par rapport à 2018. La Normandie est ainsi la deuxième région la plus dynamique de France métropolitaine et occupe même la première place pour la hausse de la fréquentation des touristes étrangers. https://www.insee.fr/fr/statistiques/4506552
En 2014, les touristes ont dépensé 5,4 milliards d’euros en Normandie, soit l’équivalent de 6% du PIB régional, plaçant la région au 10e rang national. En Normandie, cette consommation touristique porte davantage sur les hébergements, les achats alimentaires en magasins, les dépenses d'achats en produits locaux, en biens durables tels que les campings-cars ou dans les casinos. https://www.insee.fr/fr/statistiques/3179971?sommaire=3180071
La plupart des régions situées au nord de la France métropolitaine bénéficie d’une fréquentation en hausse durant la saison d’été 2018 (figure 2 et figure 3). La hausse de la fréquentation est plus marquée en Île-de-France (+ 7,7 %), en Normandie (+ 5,3 %). Dans cette moitié nord, tous les espaces touristiques (littoraux, urbains, ruraux, et de moyenne montagne dans le Grand Est) profitent globalement de cette embellie. https://www.insee.fr/fr/statistiques/3649918