Recherches documentaires :

https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/plus-de-sept-francais-sur-dix-consomment-du-bio-au-moins-une-fois-par-mois-1582211005 : février 2020

Selon le baromètre de l'Agence bio publié ce jeudi, 7 Français sur 10 consomment au moins 1x/mois des produits bio. Mais il existe des différences entre régions. La région qui compte le plus d'adeptes du bio c'est Provence Alpes Côte d'Azur avec 78 % de consommateurs réguliers, suivie de l'Ile-de-France (77 %) et de la nouvelle Aquitaine (74%). A l'autre bout de l'échelle, on trouve la Bourgogne-Franche-Comté (64 % d'adeptes) et en queue de peloton la Normandie où 1 consommateur sur 6 seulement consomme du bio au moins 1x/mois (16%!).

https://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/news/local-et-bio-la-pandemie-a-bouleverse-les-habitudes-alimentaires-des-francais/ Plus de la moitié des Français ont déclaré avoir modifié leurs comportements alimentaires au cours des trois dernières années – et près de deux tiers d’entre eux l’auraient fait pendant la crise.

Selon l’étude Food 360 de Kantar 2020, menée online en partenariat avec le Sial Paris, 64 % des Français assurent privilégier les produits locaux lors de leurs courses. Cette recherche de proximité suppose de choisir des fruits et légumes de saison. Et de s’approvisionner auprès de différents points de vente. Pour autant, manger local crée des contraintes : du temps pour repérer les producteurs, la nécessité de se déplacer, de cuisiner, de respecter la saisonnalité des produits... Il faut aussi payer plus cher son alimentation. L’achat plaisir et citoyen résistera-t-il à la crise sanitaire ? https://www.lsa-conso.fr/les-francais-re-prennent-gout-aux-produits-locaux,364923

https://www.insee.fr/fr/statistiques/4764315 : En 2017, l'alimentation à domicile représente 18% du budget des 20% des ménages les plus modestes et 14% des 20% les plus aisés.

Au total, c’est l’équivalent de plus de 8 000 salariés à temps complet que le secteur devra recruter et former d'ici 2030. Dans un contexte de baisse générale de la population active, le secteur des services à la personne pourrait ainsi faire face à un véritable enjeu de recrutement dans les prochaines années. https://www.insee.fr/fr/statistiques/3709919

Les difficultés de recrutement sont même le premier obstacle à un développement de l’activité. Ainsi, 89 % des dirigeants du secteur citent le recrutement comme principale difficulté rencontrée dans leur activité professionnelle. La raison de ces obstacles, d’après ces mêmes dirigeants ? Le manque d’attractivité des métiers aux yeux des potentiels candidats qui se traduit par un volume de candidatures insuffisant. Une analyse confirmée par les candidats, qui affirment que le frein principal est avant tout la faible rémunération. De son côté, Pôle emploi poursuit en expliquant que les services à la personne sont en déficit d’images en raison des horaires, des rémunérations et de la mobilité nécessaire. Corollaire : le turn over dans le secteur est important. https://www.pole-emploi.org/regions/provence-alpes-cote-d-azur/acteurs-de-lemploi/secteurs-et-metiers/les-services-a-la-personne--un-secteur-davenir.html?type=article

Autoréparation / Réparateurs indépendants type cordonnier ou retoucheur / SAV de la grande distribution / ateliers ESS type recyclerie

Le marché de la réparation des équipements électriques et électroniques (smartphones, tablettes et électroménager), est en plein boom, avec 20 % du marché de la réparation et une croissance notamment boostée par les reconditionnements (comme le service BackMarket par exemple), ou encore certains acteurs engagés dans la réparabilité comme Fairphone, même s’ils souffrent d’un manque de structuration et de lisibilité qui peut entacher leur efficacité.

En 2019, seuls 36 % des Français réparent un produit en panne, contre 54 % qui le remplacent. En cause : les sujets de coût (souvent supérieur à l’achat neuf), délais, connaissances pratiques, lisibilité des offres, et obsolescence culturelle (vouloir acheter le dernier produit à la mode).

Mais les business models de réparation dans les autres domaines, jusqu’ici devenus moins rentables (cordonnerie, textile, petit électroménager, meubles, déco…), pourraient être renouvelés. Des précurseurs comme la marque de vêtements d’extérieur Patagonia, connue pour inciter ses clients à faire réparer leurs habits plutôt qu’à en racheter, et sa petite sœur française Loom, qui conçoit ses vêtements pour les faire durer au maximum et propose des conseils de reprisage, montrent la voie (plutôt orientée autoréparation). Des services d’abonnement à la réparation ont été proposés ; comme le font VestiaireCollective ou Vinted avec la seconde main, des plateformes pourraient proposer de la réparation multiservices ; les grandes marques pourraient aussi créer des chaînes de valeur de la réparation, en recourant à des artisans indépendants près de chez leurs clients.

Futur tendanciel :