<aside> 💡 Objectif du projet : favoriser la transmission de savoirs-faire et savoir-être autour de la paysannerie et de l’autonomie (maraîchage, éco-construction, bûcheronage, production d’énergie, etc.) à travers la création de parcours de compagnonnage.
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Lien pour rejoindre le groupe Signal
Montage d’un petit groupe d’une dizaine de particuliers souhaitant monter en compétence autour de la production maraîchère. Accompagnement sur un cycle de 12 mois : design, organisation de l’espace, semis, principes MSV, élagage, etc.
Visites pour aller à la rencontre d’autres porteuses et porteurs de projet. Connaître l’existant, mieux comprendre les besoins, les contraintes, les envies.
Atelier Z à la ferme de Kervic
Ferme d’Aline & Arthur (maraîchage, boulange, cidre, guinguette)
L’écosystème Explore
Nouvelles visites, rencontres et discussions. Quelques points importants au cours des échanges :
1/ La question du temps passé sur place varie fortement d’un accueillant à un autre (ex : ferme des cocottes n’a pas envie d’accueillir du monde pendant plus de quelques jours OU il faudrait que le passage soit segmenté ⇒ 3 jours telle semaine + 3 jours telle autre semaine)
2/ Le programme de compagnonnage. Shervin suggère d’imaginer un programme à la carte basé sur l’échelle de la permanence de Yeoman. En bref, il s’agirait d’identifier et d’organiser les compétences nécessaires au montage d’un projet en suivant la catégorisation proposée par Yeoman (de l’élément le moins permanent impactant un système agricole - le sol - au plus permanent - le climat). Les participant.e.s pourraient alors choisir d’aller sur former à tel endroit pour monter en compétence sur tel sujet, tout en ayant à l’esprit le besoin de développer une bonne compréhension des besoins existant à chaque niveau (soit pour monter en compétence directement ou bien identifier dans son réseau des personnes à mobiliser en soutien ou en externalisation).
3/ La complémentarité entre ressources en ligne et apprentissage de terrain. Le besoin d’imaginer le parcours en compilant à la fois des ressources théoriques (livres, podcasts, vidéos, etc.) et des ressources expérientielles (visites, rencontres, temps d’immersion, etc.).
4/ La question de la poly-activité. Constat que rares sont les personnes qui arrivent à développer un modèle économique viable sur leurs activités (possible chez des personnes très motivées mais pas réaliste si on réfléchit en termes de passage à l’échelle). Tant que la société ne valorise pas davantage ces compétences/activités, peu de chance que l’on fasse évoluer à l’échelle nos modèles de production. D’où l’idée de chercher à favoriser la poly-activité à l’échelle individuelle (ex : maraîcher aux 3/5 + graphiste aux 2/5), du couple (ex : une personne en maraîchage, l’autre en poste salarié) ou encore du collectif (activités tournantes).